• 27 Aoû 17

    Zéro alcool pendant la grossesse

    Le plus souvent, les femmes enceintes arrêtent ou réduisent spontanément leur consommation d’alcool. Néanmoins, près d’un tiers des femmes enceintes consomme encore occasionnellement des boissons alcoolisées et 2% d’entre elles ont absorbé, au moins une fois pendant leur grossesse, plus de 6 verres en une seule occasion.

    Chez la femme enceinte, l'alcool a la capacité de très bien passer au travers de la barrière placentaire et donc toucher directement l'enfant à naître, notamment son système nerveux central. Les effets peuvent être irréversibles sur son développement. Le SAF se traduit par des anomalies morphologiques et des troubles neurocognitifs. Dans les pays occidentaux, la consommation d'alcool pendant la grossesse est la première cause de handicap mental d'origine non génétique chez l'enfant. Son incidence est estimée à environ 600 naissances par an en France et est probablement sous-diagnostiquée.

    Depuis 1999, le 9 septembre est, dans le monde entier, la journée consacrée au syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) et à l’information sur les conséquences néfastes de l'alcool consommé pendant la grossesse et l'allaitement. Elle est l’occasion d’informer le grand public et les professionnels concernés par les questions de santé, quant aux séquelles potentielles d'une exposition prénatale à l’alcool.

    L'arrêt complet de la consommation d'alcool est très vivement recommandé dès le début de la grossesse et pendant toute sa durée. On estime en effet que le seuil en dessous duquel il y aurait un risque O n'existe pas, une bonne raison d'appliquer le "principe de précaution".

     

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