• 23 Mai 16

    Un « vrai faux » plan blanc à l’IFSI

    Le 4 mai 2016, l’unité d’enseignement 4.3 S2 soins d’urgence (AFGSU 2) s’est achevée par une journée de formation plus particulièrement ciblée sur le risque collectif NRBCe (Nucléaire-Radiologique-Biologique-Chimique-explosion).

    Les étudiants infirmiers acteurs de leur formation !

    Un exercice simulé d’accident majeur (explosion des pompes à essence d’un centre commercial de Rochefort), impliquant de nombreuses victimes, a permis aux étudiants de mesurer la complexité de la prise en charge des victimes tant sur le plan organisationnel que sur le plan de la coordination et de la communication des informations entre les acteurs impliqués.

    L’actualité de ces derniers mois, tant sur le plan national avec les attentats terroristes que sur le plan régional, voire local (drame du transport scolaire du 11 février 2016 à Rochefort), a montré que ces enseignements trouvent malheureusement leur légitimité.

    Jusqu’au début de l’année 2015, la pédagogie des risques collectifs en AFGSU 2 reposait essentiellement sur un enseignement magistral animé par un diaporama.

    Constatant les limites de cette instruction, les formateurs CESU (Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence) de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers ont souhaité la modifier en modélisant une catastrophe type plan NOVI « nombreuses victimes » entraînant le déclenchement d’un plan blanc.

    La méthode d’ingénierie pédagogique employée repose sur une information magistrale portant sur la prise en charge des victimes en cas de risque collectif puis la mise en place d’un jeu de rôles (tirés au sort) entre les participants, autour d’une mise en situation de catastrophe, permettant à chacun d’identifier sa fonction en cas de déclenchement du Plan Blanc.

    L’exercice d’une durée d’une heure, impliquant les 52 étudiants de première année, répartis sur 10 sites emblématiques de l’exercice (chantier, régulation Samu Codis, équipes pompiers, équipes Smur, services d’urgences et d’hospitalisation, cellule de crise et poste de commandement…) a été encadré par 10 observateurs (médecins, cadres formateurs, pompiers professionnels…).

    Cette journée s’est terminée par un débriefing entre les acteurs et les observateurs permettant d’évaluer les points forts et les points faibles de cette prise en charge.